L’homélie de Mgr Philippe Marsset pour la saint Joseph (12 mn)

Le témoignage de Jean-Marie Twambazemungu est malheureusement inaudible en raison d’un problème audio. Nous en sommes désolés.

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Venez vivre une expérience spirituelle hors du commun, en famille, entre amis, entre collègues de travail.

Découvrez en détail ces nuits « pélés nocturnes » dans la revue des 50 ans :

https://www.pourlunite.com/les-nuits-de-priere/ 

 

 

Chemin de croix, dit de JP II, 151e nuit de prière 19 mars 2022(institué en 1991 par saint Jean-Paul II, il ne comprend que des stations évoquées dans l’Évangile). Médité par Bernard Terrenoir, diacre permanent du diocèse de Toulon (83)

Au début de chaque station

Célébrant : Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.

Assemblée : Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

 

1^ère station – Jésus au Jardin des Oliviers

R/ Pitié, Seigneur, car nous avons péché.

TEXTE : Lc 22, 39-46

Jésus sortit pour se rendre, comme d’habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation ». Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ! cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ». Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l’angoisse, Jésus priait avec plus d’insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation ».

MÉDITATION

Le Ps 41 nous dit Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ? » Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? » Jésus ayant pleinement conscience de sa passion accepte de ressentir l’angoisse et la peur, ainsi que la tentation de refuser cette mission pour laquelle il a été envoyé « Père si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ». Jésus a voulu aller jusqu’aux frontières des sentiments humains pour les transfigurer. Les premières gouttes de son précieux sang versé seront le fruit de l’angoisse devant l’ampleur les péchés de l’humanité pécheresse et surtout le refus de cet amour par lequel il accepte de donner librement sa vie. Mais ka volonté de Jésus homme se plie à celle de son Père « que ta volonté se fasse et non la mienne ». Pendant ce temps-là, les disciples dorment accablés de tristesse.

PRIÈRE

Seigneur Jésus, « Toi qui t’es fait obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix », toi qui as connu la détresse et l’angoisse à un point jamais atteint, apprends-nous dans nos moments d’angoisse et de peur à nous réfugier en toi et à redire tes paroles d’abandon et de consentement qui sont celles du Notre Père. Père que Ta volonté soit faite et non la mienne. Donne-nous le courage de ne jamais baisser les bras lorsque nous vivons des situations angoissantes aux plan personnel, familial et professionnel. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. Ass : AMEN.

Notre Père…

1- DIEU DONT LE CŒUR EST PRÈS DE NOUS, Dieu de tendresse et de pitié, Dieu riche en grâce et fidélité, tu nous as pris dans ton amour.

Après chaque station, le chant : SANCTA MATER, istud agas, crucifixi fige plagas cordi meo valide.

Sainte Mère, daigne donc graver les plaies du Crucifié profondément dans mon cœur.

 

2^e station – Jésus, trahi par Judas, est arrêté

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Lc 22, 47-48

Il parlait encore quand parut une foule de gens. Le nommé Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour l’embrasser. Jésus lui dit : « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »

MÉDITATION

On peut se demander pourquoi Jésus a choisi un apôtre dont il savait qu’il le trahirait, mais il fallait que les Écritures s’accomplissent. Judas comme bon nombre de Juifs a-t-il cru que Jésus viendrait restaurer la royauté en Israël ? s’est-il laissé gagner par l’amertume ? Il vend Jésus pour 30 pièces d’argent, un mois de salaire de l’époque ! l’argent, le symbole de Mammon. S’il fallait bien un prétexte pour que Jésus soit arrêté et que les Écritures s’accomplissent, il ne fallait pas forcément que ce traître désespère car Jésus est mort pour tous les péchés des hommes, y compris cette trahison. Mais Judas a commis librement le péché contre l’Esprit en refusant de croire en la puissance de la miséricorde de Dieu.

PRIÈRE

Seigneur Jésus, nous aussi nous te trahissons lorsque nous acceptons de mettre l’argent à la première place, à ta place, et que nous n’hésitons pas comme le dit Jean-Paul II à mettre en place des structures du péché dans lesquelles l’argent, au lieu d’être un moyen, devient la seule finalité de nos vies de nos économies devenues par ce fait mondialistes par appât du gain. Nous te trahissons aussi et surtout lorsque par orgueil nous pensons que tu ne peux pas nous accorder ton pardon alors que tu as dit que votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. Nous confions à ta miséricorde infinie tes enfants guettés par le découragement ou le désespoir. Donne-leur de chercher refuge auprès de toi, et de ne jamais désespérer de ta miséricorde. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

2- C’est en ton cœur que tu souffris, que tu voulus offrir ta vie, et justifier les multitudes en t’accablant de leurs péchés.

Sancta Mater…

 

3^e station – Jésus est condamné par le Sanhédrin

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Lc 22, 66-71

Lorsqu’il fit jour, les anciens du peuple, chefs des prêtres et scribes, se réunirent et ils l’emmenèrent devant leur grand conseil. Ils lui dirent : « Si tu es le Messie, dis-le-nous ». Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite du Dieu puissant ». Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « C’est vous qui dites que je le suis ». Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes nous l’avons entendu de sa bouche ».

MÉDITATION

À plusieurs reprises déjà, l’ombre de la mort s’était étendue au-dessus de Jésus, alors qu’il faisait allusion à son origine divine. À plusieurs reprises déjà, les foules et ses détracteurs avaient tenté de le lapider. « Ce n’est pas pour une œuvre bonne affirmaient-ils – c’est parce que tu blasphèmes : tu n’es qu’un homme, et tu prétends être Dieu ». Maintenant le Grand Prêtre le somme de déclarer devant tous si oui ou non il est le Fils de Dieu. Jésus ne se dérobe pas, mais il force son auditoire à reconnaître sa royauté « Tu es donc le Fils de Dieu ? ». Il est à la fois le Messie, titre qui révèle sa mission, et Fils de Dieu, titre qui révèle son origine divine. Ce faisant, tout en signant son arrêt de mort, il annonce aussi sa royauté céleste, sa Résurrection et son Ascension.

PRIÈRE

Jésus, témoin fidèle, face à la mort tu as confessé sereinement ton identité divine, et tu as annoncé ton retour glorieux à la fin des temps pour achever l’œuvre que ton Père t’avait confiée. Nous confions à ta miséricorde nos doutes, nos continuels va-et-vient entre nos élans de générosité et nos moments de lâcheté, où nous laissons « les soucis du monde et les séductions de la richesse » étouffer l’étincelle que ton regard ou ta Parole ont fait jaillir dans nos cœurs endurcis. Donne du courage à ceux qui ont commencé à te suivre, pour qu’ils n’aient pas peur devant les difficultés et les renoncements auxquels ils ont à faire face. Rappelle-leur que tu es doux et humble de cœur et combien ton joug est facile à porter et ton fardeau léger. Donne-leur de faire l’expérience de ce repos que toi seul peux offrir, Jésus, toi qui es serein face à ta mort imminente, toi le seul juste face à l’injuste Sanhédrin. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

3- Seigneur, Jésus, fais battre en nous, un cœur de chair, un cœur nouveau, un cœur capable de mieux t’aimer, de mieux répondre à ton amour. 

Sancta Mater…

 

4^e station – Jésus est renié par Pierre

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Lc 22,54-62

Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils s’étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui ». Mais il nia : « Femme, je ne le connais pas ». Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi tu en fais partie ». Pierre répondit : « Non, je n’en suis pas ». Environ une heure plus tard, un autre insistait : « C’est sûr : celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen ». Pierre répondit : « Je ne vois pas ce que tu veux dire ». Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante, aujourd’hui tu m’auras renié trois fois ». Il sortit et pleura amèrement.

MÉDITATION

Parmi les disciples en fuite, deux revinrent sur leurs pas. Pierre ne tarde pas à être reconnu. Son accent de Galiléen l’a trahi, ainsi que le témoignage de celui qui l’a vu dégainer l’épée au Jardin des Oliviers. Pierre se réfugie dans le mensonge : il ne se rend pas compte qu’ainsi il renie son Seigneur, et qu’il fait mentir ses protestations enflammées de fidélité absolue. Il ne comprend pas qu’il renie ainsi sa propre identité. Mais un coq chante, Jésus se retourne. Jésus pose son regard sur Pierre c’est-à-dire qu’il lui montre sa compassion et tout son amour pour le pécheur qu’il est et lui propose sa miséricorde. Les larmes de Pierre attestent de la repentance de sa lâcheté. Ce sont des larmes amères, mais adoucies par le souvenir des paroles de Jésus : « Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver ». Le regard de « tendresse et de pitié » de Jésus est le regard même du Père, « lent à la colère et plein d’amour ». Pierre s’abîme dans ce regard. Au matin de Pâques les larmes de Pierre seront des larmes de joie.

PRIÈRE

Jésus, unique espérance de ceux qui tombent, meurtris par leur faiblesse ; tu sais ce qu’il y a dans le cœur de l’homme (Jn 2,25). Mais tu aimes venir au cœur même de notre faiblesse pour nous apporter ta grâce et ton pardon. À la lumière de ta miséricorde, fais-nous reconnaître nos faux pas, et, sauvés par ton amour, fais-nous proclamer les merveilles de ta grâce. Donne à ceux qui ont reçu quelque autorité sur leurs frères de ne pas se vanter d’avoir été choisis, mais de mettre leur orgueil dans leurs faiblesses, afin que ta puissance habite en eux (2 Co 12,9). Jésus dans ta grande bonté, ne cesse pas de poser ton regard sur nous, sur ton Église et les successeurs de Pierre. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

Jésus, le Christ, lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler. Jésus, le Christ, lumière intérieure, donne-moi d’accueillir ton amour.

Sancta Mater…

 

5^e station – Jésus est jugé par Pilate

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Mt 27, 22-26

Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? » Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! » Pilate demanda : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu’il soit crucifié ! »  Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! » Tout le peuple répondit : « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! » Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié

MÉDITATION

Voici l’homme ! Pilate pensait attendrir la foule devant le spectacle de Jésus dont il reconnaissait l’innocence. Mais devant la réaction hostile de la foule et son désir de satisfaire les autorités juives qui réclament sa mort, probablement pour éviter aussi que cette affaire ne parvienne jusqu’à Rome… Il leur livre le Christ et l’échange même contre Barrabas qui était pourtant un bandit ce qui est le summum de l’injustice. Ainsi l’homme condamne son Dieu. Que soit libéré Barabbas, le brigand dont le nom signifie « fils du père » ; et que l’on crucifie celui qui a révélé le Père et qui est le véritable Fils du Père.

PRIÈRE

Seigneur Jésus, tu as accepté ces outrages, cette mascarade de procès. Pardonne-nous nos lâchetés, nos complaisances avec l’esprit du monde ; donne-nous ton esprit de force pour que nous osions dénoncer le mal autour de nous et prendre essentiellement la défense des plus pauvres et des plus petits. Donne aussi aux gouvernants de ce monde le courage de comprendre que l’autorité est un service pour le bien commun de leur peuple et qu’ils auront un jour à te rendre compte de la manière dont ils l’ont exercée. En ces temps de guerre, envoie leur ton Esprit Saint pour qu’ils sachent s’entendre et rétablir une paix juste et durable pour le bien de tous. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

R/ NOUS VOUS EN SUPPLIONS, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n’avait pas connu le péché, Dieu l’a fait péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu.

Sancta Mater…

 

6^e station – Jésus est flagellé et couronné d’épines

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Mt 27, 24-31

Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié. Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.  

MÉDITATION

À la condamnation inique s’ajoute l’affront de la flagellation. Remis entre les mains des hommes, le corps de Jésus est déformé. Ce corps est maintenant cruellement lacéré par le fouet. Le visage transfiguré sur le Thabor est défiguré dans le prétoire : visage de celui qui, insulté, ne répond pas, de celui qui, frappé, pardonne, de celui qui, rendu esclave sans nom, libère ceux qui vivent dans l’esclavage. Jésus avance résolument sur ce chemin de souffrance, accomplissant à la lettre, dans sa chair vive, devenue parole vive, la prophétie d’Isaïe : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats ».

PRIÈRE

Seigneur Jésus, tu as accepté ces outrages.  En te coiffant d’une couronne d’épines, nous t’avons détrôné de ta juste royauté pour te remplacer par nos idoles ; pardonne-nous nos lâchetés, nos complaisances avec l’esprit du monde. Toi le plus beau des enfants des hommes, tu as accepté d’être réduit à l’état de loque humaine, pour subir un supplice infâme. Par tes blessures, guéris celles que nos péchés nous ont infligées. Donne à ceux qui sont injustement méprisés ou laissés pour compte, à ceux qui sont défigurés par la torture ou la maladie, de comprendre qu’avec toi et comme toi, ils sont crucifiés au monde et qu’ils portent à son achèvement ce qui manque à ta Passion, pour le salut de l’homme. Par ta flagellation, tu portes en ton corps la marque de tous ces enfants qui sont supprimés sans même avoir vu le jour, et des plus âgés qui sont délaissés et supprimés parce que jugés inutiles. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

R/ KYRIE, Christe, Kyrie eleison. Jésus, Jésus, Prince de Paix, roi bafoué par amour pour les pécheurs.

Sancta mater…

 

7^e station – Jésus est chargé de la croix

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Mc 15, 20

Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau rouge et lui remirent ses vêtements. Puis ils l’emmenèrent pour le crucifier. Jn 19, 17 , 19 : Et Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieudit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. Jn 19, 17,19 : Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix, avec cette inscription: « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».

MÉDITATION

Le juste injustement condamné doit mourir dehors : En dehors du campement, en dehors de la ville sainte, en dehors de la société humaine. Les soldats lui ôtent son manteau et lui remettent ses vêtements. Ils chargent sur ses épaules une poutre, pièce pesante du gibet, signe de malédiction et instrument d’exécution capitale. Bois d’ignominie, fardeau exténuant, qui pèse lourdement sur les plaies des épaules de Jésus. La haine qui l’imprègne en rend le poids insupportable. Et pourtant ce bois de la croix, Jésus le rachète, il devient le signe d’une vie vécue et offerte par amour pour les hommes. IL deviendra le symbole de notre foi. Selon la tradition, Jésus vacille, par trois fois il tombera sous ce poids. Jésus n’a pas mis de limites à son amour : « Ayant aimé les siens, il les aima jusqu’au bout ».

PRIÈRE

Seigneur Jésus tu as pris sur cette lourde croix tous nos péchés, avec courage et détermination. Jésus, roi de gloire, couronné d’épines, ployant sous le poids de la croix, que des mains d’homme ont préparé pour toi, grave en nos cœurs l’image de ta face couverte de sang, afin qu’elle nous rappelle que tu nous as aimés jusqu’à te livrer pour nous. Cette croix sera tout à l’heure un autel sur lequel tu t’offriras au Père. Que notre regard ne se détache jamais de ce signe de notre salut, dressé au cœur du monde, afin que, le contemplant et croyant en toi, nous ne nous perdions pas, mais que nous ayons la vie éternelle (cf. Jn 3,14-16). À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

Ô, SEIGNEUR, GUÉRIS-NOUS, ô Seigneur, sauve-nous, donne-nous la paix. Près de nous tu marches avec la croix mais l’orgueil nous emprisonne.

Sancta Mater…

 

8^e station – Simon de Cyrène aide Jésus pour porter la croix

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Lc 23, 26

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus… Jn 15, 20 : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître ; s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi.

MÉDITATION

Ce n’est pas Jésus qui a demandé à Simon de Cyrène de l’aider ce sont ses bourreaux qui attestent ainsi de son état pitoyable non par compassion mais parce que Jésus ne pouvait plus la porter. La croix de Jésus pèse le poids des péchés du monde. Simon, en aidant Jésus à porter l’instrument de son supplice, préfigure l’image de tout chrétien qui doit porter aussi sa croix à la suite de Jésus. Jésus nous l’a dit. Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi.

PRIÈRE

Jésus, tu as pris de manière résolue la route de Jérusalem ; tes souffrances ont fait de toi le guide des hommes sur le chemin du salut ; tu es notre précurseur sur le chemin de ta Pâque. Viens au secours de tous ceux qui, conscients ou contraints par des événements dont le sens reste obscur, marchent sur tes traces, toi, qui as dit : « Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés ». Jésus, allégé du poids de la croix par Simon de Cyrène, pour que, compagnon ignorant sur le chemin de la souffrance, il devienne ton ami et ton hôte dans la demeure de la gloire éternelle : Fais de nous tous des Simons de Cyrène. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

QUAND JE VIENS VERS TOI, que je suis pauvre, Dieu vivant qui m’as créé (bis), que t’offrir, ô source inépuisable, que t’offrir sinon ma soif ? Quand je viens vers toi, que je suis pauvre, Dieu vivant qui m’as créé.

Sancta Mater…

 

9^e station – Jésus rencontre les femmes de Jérusalem

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE :  Lc 23, 27-31

Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : « Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité ! » Alors on dira aux montagnes : « Tombez sur nous », et aux collines : « Cachez-nous ». Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ?

MÉDITATION

Au cours de sa vie sur terre, le Christ, dépassant conventions et préjugés, s’était souvent entouré de femmes et il avait dialogué avec elles, se mettant à l’écoute de leurs difficultés, petites ou grandes : des femmes courageuses qui comme Marie-Madeleine ont tenu des rôles exemplaires dans le témoignage de la foi au Christ. Mais la réponse de Jésus ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants nous indique qu’il nous faut peut-être aussi dépasser les apparences du ressenti devant le spectacle des souffrances du Christ durant sa passion, pour entrer dans un véritable examen de conscience car c’est à Gethsémani devant l’ampleur du péché du monde, dont les nôtres, que notre Sauveur a sué des larmes de sang.

PRIÈRE

Seigneur Jésus, comme le dit Saint Paul, tu es mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Donne-nous la grâce de comprendre l’ampleur de nos fautes, de mes fautes, non pas pour nous décourager, mais pour courir nous plonger dans ta miséricorde et puiser dans ta Grâce la force de nous relever. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

OUI, JE ME LÈVERAI et j’irai vers mon Père. Reviens vers nous malgré nos offenses. Prends en pitié, Seigneur, tes enfants.

Sancta Mater…

 

10^e station – Jésus est crucifié

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Mt 27, 38-42

Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête : « Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! »

MÉDITATION

Jésus a choisi volontairement la mort, la plus infâme, celle réservée aux esclaves car comme le dit saint Paul il s’est abaissé jusqu’à la mort et la mort de la croix. Jésus, image vivante de la douleur et de l’amour maintenant étendu sur la croix, pour y être cloué dans des souffrances intolérables. « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Près de lui, d’autres condamnés qui ne sont plus dignes de porter le nom d’homme. Et puis Jésus, qui sent son esprit l’abandonner, n’abandonne pas les autres hommes, il étend les bras pour les accueillir tous, lui que personne ne veut plus accueillir. Défiguré par la douleur, marqué par les outrages, le visage de cet homme parle à l’homme d’une autre justice. Abattu, tourné en dérision, dénigré, ce condamné redonne une dignité à tout homme : À quelle souffrance peut conduire l’amour ! De quel amour naît le rachat de toute souffrance !

PRIÈRE

Jésus, parmi ton peuple, seul un petit troupeau, auquel il a plu à ton Père de donner le Royaume, t’a reconnu Seigneur et Sauveur, mais ton Esprit en fera bientôt tes témoins « à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8). Donne à ceux qui annoncent ta Parole dans le monde entier l’audace et la liberté glorieuses, grâce auxquelles ton Esprit peut jaillir avec la puissance de la Pâque ; et le langage de la croix, scandale aux yeux du monde, devient sagesse pour ceux qui croient. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

KYRIE, Christe, Kyrie eleison. Jésus, Fils Premier-né, Dieu crucifié par amour pour les pécheurs.

Sancta Mater…

 

11^e station – Jésus promet son royaume au bon larron

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Lc 23,33-34.39-43

Lorsqu’on fut arrivé au lieu-dit : le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font ». L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : » Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal ». Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ».

MÉDITATION

Au calvaire, encadrant Jésus ; passé au milieu des gens en faisant le bien, deux hommes condamnés pour avoir fait le mal. Trois croix sur le calvaire, Le sauveur et deux attitudes pour les pécheurs que nous sommes. Au moment de la mort, nous avons le choix entre la vie ou la mort éternelle. Nous restons stupéfaits de cette miséricorde accordée au bon larron par Jésus agonisant sur la croix. Les évangélistes ne nous disent pas qui il est, ni ce qu’il a fait, s’il était juif ou non. C’est une grande leçon pour nous tous de contempler la grandeur de la miséricorde que Jésus offre à tous ses enfants. Isaïe nous a laissé cette parole sur la paternité de Dieu : ils sont à moi tous ces êtres, c’est moi qui les ai faits. Jésus, « Ye Shua » en Hébreu signifie Dieu Sauve, est venu pour sauver tous ses enfants. Quelle magnanimité, quelle noblesse de la part de notre Dieu qui nous montre ainsi que l’Évangile est la bonne nouvelle du Salut offert et accordé à tous ceux qui après avoir confessé leurs fautes reconnaissent Jésus comme leur sauveur. « Nul ne va au Père sans passer par moi ». Cette promesse de Jésus doit nous faire vivre dans l’Espérance de la vie éternelle.

PRIÈRE

Jésus, ami des publicains et des pécheurs tu es venu pour sauver non pas les justes, mais les pécheurs, et tu as voulu prouver ton amour « trop grand » et l’abondance de ta miséricorde, acceptant de mourir pour nous alors que nous étions encore pécheurs. Voici ce que Jésus a dit à sainte Faustine : « Le pécheur qui viendra se réfugier en ma miséricorde me glorifiera et honorera mes souffrances, fussent ses forfaits noirs comme la nuit. À l’heure de sa mort, je le défendrai moi-même comme mon honneur. Le plus grand pécheur désamorce ma colère lorsqu’il fait appel à ma compassion. Je lui fais droit par ma miséricorde insondable et infinie. » À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Notre Père…

MON SEIGNEUR ET MON DIEU, guéris mon âme et prends pitié. Donne-moi ton amour, j’espère en toi, tu es mon Dieu !

Sancta Mater…

 

12^e station – Jésus sur la croix, sa mère et son disciple

R/ Pitié, Seigneur…

TEXTE : Jn 19,25-27

Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

MÉDITATION

Autour de la croix, cris de haine, au pied de la croix, présences d’amour. Elle est là, courageuse, la Mère de Jésus. La voilà arrivée cette heure évoquée par Jésus à sa mère lors des noces de Cana, c’était l’heure des noces de l’Agneau. Avec elle, d’autres femmes, unies dans l’amour autour de celui qui meurt. Près d’elles, le disciple que Jésus aimait, et aucun autre. Seul l’amour a su franchir tous les obstacles, seul l’amour a persévéré jusqu’au bout, seul l’amour peut engendrer un autre amour. Et là, au pied de la croix, naît une nouvelle communauté, là, en ce lieu de mort, surgit un nouvel espace de vie : Marie accueille le disciple comme fils, le disciple bien-aimé accueille Marie comme Mère. « Il la prit chez lui », comme un trésor inaliénable dont il devient le gardien. Seul l’amour peut garder l’amour, seul l’amour est fort comme la mort (Ct 8,6).

PRIÈRE

Jésus, Fils bien-aimé du Père, à toutes les souffrances endurées sur ta croix, s’ajoute celle de voir ta mère brisée de douleur auprès de toi. Nous te confions la détresse et la révolte de parents désemparés devant les souffrances ou la mort d’un enfant ; nous te confions le désespoir de tant d’orphelins, d’enfants abandonnés ou livrés à eux-mêmes. Tu es présent à leurs souffrances comme tu l’étais sur la croix, auprès de la Vierge Marie. Fais que vienne le jour de la rencontre où sera asséchée toute larme et où la joie sera sans fin. Jésus, mourant sur la croix tu confies ta Mère au Disciple bien-aimé, l’Apôtre vierge à la Vierge pure qui t’a porté en son sein. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

Je vous salue Marie…

QUAND JÉSUS MOURAIT AU CALVAIRE, rejeté par toute la terre, [debout, la Vierge, sa mère, souffrait auprès de lui. (bis)

Sancta Mater…

 

13^e station – Jésus meurt sur la croix, le cœur ouvert

TEXTE : Mt 27, 45-46

À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.

Diacre : On s’agenouille ou on s’incline en gardant un instant de silence.

MÉDITATION

Jésus contemple sur la croix en ces derniers instants la réalisation de ce pour quoi il a été envoyé par le Père : Les Écritures, sa mission, la volonté du Père : tout est parfaitement accompli. Jésus reste maître de la vie, sur la croix c’est lui qui décide du moment de sa mort en qualité de prêtre souverain et en pleine liberté « Père en tes mains je remets mon esprit ». De son sein ont coulé des fleuves d’eau vie, du creux du rocher ont jailli l’eau et le sang. Par sa mort Jésus réconcilie le monde avec lui. Par sa mort il détruit la mort. Peu à peu les dispositions de la foule change, vraiment cet homme était le Fils de Dieu ! Au pied de la croix, Marie en prière contemple son Fils bien aimé pendu à la croix. La lance qui transpercera le cœur de son Fils sera le glaive qui transpercera le sien selon la prophétie de Syméon.

PRIÈRE

Seigneur, ta mort est une mort glorieuse car si tout est consommé, tout n’est pas fini, tout commence car tu as vaincu la mort et le Péché. Tu nous as précédés sur le chemin qui mène de la mort à la vie. Tu as pris sur toi les peurs et les affres de la mort en en changeant radicalement le sens : tu as retourné le désespoir qu’elles suscitent, faisant de la mort une rencontre d’amour. Réconforte tous ceux qui sont aujourd’hui sur le point d’emprunter ce même chemin. Quand l’heure dramatique et bénie sera venue pour nous aussi, accueille-nous dans ta joie éternelle, non pas en raison de nos mérites, mais en vertu des merveilles que ta grâce aura opérées en nous. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

ÂME DU CHRIST, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du côté du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de toi. De l’ennemi défends-moi. À ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes saints je te loue, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !  

Sancta Mater…

 

14^e station – Jésus est déposé au sépulcre

TEXTE : Lc 23,50-54

Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme droit et juste. Il n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le Royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. C’était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat.

MÉDITATION

Premières lueurs du sabbat. Celui qui était la lumière du monde descend dans le royaume des ténèbres. Le corps de Jésus est englouti par la terre, et avec lui toute espérance est engloutie. Pourtant, sa descente dans la demeure des morts n’est pas pour la mort mais pour la vie. C’est pour réduire à l’impuissance celui qui détenait le pouvoir de la mort, le démon, pour détruire le dernier ennemi de l’homme, la mort elle-même, pour faire resplendir la vie et l’immortalité, pour annoncer la bonne nouvelle à ceux qui étaient prisonniers de la mort. Jésus s’abaisse pour rejoindre le premier couple humain, Adam et Ève, courbés sous le poids de leur faute. Jésus leur tend la main, et leur visage s’illumine de la gloire de la résurrection. Le premier et le Dernier Adam se ressemblent et se reconnaissent ; le premier retrouve son image en celui qui devait venir un jour le libérer et libérer avec lui toute sa descendance. Ce Jour est enfin arrivé. En Jésus, toute mort peut désormais déboucher sur la vie.

PRIÈRE

Jésus, Seigneur riche en miséricorde, tu t’es fait homme pour devenir notre frère et, par ta mort, pour vaincre la mort. Tu es descendu aux enfers pour libérer l’humanité, pour nous faire revivre avec toi, en ressuscités appelés à nous asseoir aux cieux auprès de toi. Bon Pasteur, qui nous conduis vers les eaux tranquilles, prends-nous par la main quand nous traverserons les ombres de la mort,  afin que nous demeurions avec toi, pour contempler ta gloire éternellement.  Jésus, enveloppé dans un linceul et déposé dans le tombeau, tu attends que, la pierre ayant été roulée, le silence de la mort soit rompu par la jubilation de l’alléluia sans fin que nous pourrons proclamer le jour de Pâques. À toi la louange et la gloire dans les siècles des siècles. AMEN.

GLOIRE À TOI qui étais mort, gloire à toi, Jésus. Gloire à toi qui es vivant, gloire à toi. Gloire à toi, Ressuscité, viens revivre en nous, aujourd’hui et jusqu’au dernier jour.