La période est hystérique, c’est le moins qu’on puisse dire ! Depuis que la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique a rendu son jugement sur l’avortement (chaque État est désormais libre de l’autoriser ou non), revenant ainsi le 24 juin dernier sur la décision de 1973, c’est un véritable déchaînement de tous les diables, sans jeu de mots.  

Permettez-nous ces quelques réflexions :

Concernant les femmes qui disent vouloir faire ce qu’elles veulent de leur corps, l’embryon qu’elles portent, qui est sans voix, ne pourrait-il pas invoquer lui aussi la liberté de faire ce qu’il veut de son corps et donc de vouloir voir sa formation arriver au terme des neuf mois de la grossesse, qui si l’on peut dire, est aussi la sienne ?

Quant aux personnes qui vantent l’avortement, si leurs parents (et pas que leur mère) avaient décidé de les faire passer de vie à trépas tandis qu’elles étaient encore en gestation, elles n’auraient jamais pu exprimer leurs nombreux talents auprès de ceux qu’elles aiment, côtoient ou encore aident dans les multiples activités de leur vie. Nous n’aurions donc pas eu l’honneur de les connaître et cela aurait été une véritable perte pour l’humanité, comme cela l’est pour tous les embryons qui sont avortés par an dans le monde (40 millions selon les estimations). Que de talents gâchés !

Qui peut se faire juge et s’arroger le droit de mettre fin à une vie et sous quel prétexte, sur quel fondement  ? Qui peut prédire l’avenir d’un enfant ? 

On se plaint de la guerre entre les États, on veut la paix, mais si déjà des parents font la guerre à leurs enfants en les éliminant avant le terme de la grossesse, comment peut-on avoir la paix dans le monde où les enjeux internationaux sont si importants ?

Ceux qui encouragent cette destruction embryonnaire, ceux qui disent qu’un embryon n’est pas un enfant, que tout dépend du projet parental, c’est tout simplement le péché contre l’Esprit qu’ils commettent ! A-t-on déjà vu un fœtus humain donner autre chose qu’un bébé ?

Puissent tous les hommes de toutes les religions et tous les hommes de bonne volonté s’unir pour promouvoir la vie de l’enfant à naître. La solution à l’avortement c’est la création d’une véritable politique d’éducation des filles et des garçons sur ce sujet si grave pour qu’ils apprennent à respecter leur corps et le corps de l’autre ; une véritable politique familiale qui encourage ainsi les parents à faire des enfants notamment en fournissant une aide financière suffisante pour qu’ils puissent les éduquer dans des conditions matérielles correctes  ; une véritable politique de soutien des femmes célibataires qui supportent seules leur grossesse ; une véritable politique qui encourage la stabilité de la famille dans le cadre du mariage pour le bien de chaque nation.

Mahrien

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