Chers amis,
Je me demandais, durant les grandes vacances, quel sujet j’aillais traiter dans « Le mot du président ». La situation sociale et la violence ? La crise de civilisation avec, entre autres, la PMA, la GPA et ces revendications toujours plus égalitaristes et dénuées de bon sens ? L’action des lobbies minoritaires qui arrivent à influencer à ce sujet, on ne sait par quel maléfice d’ailleurs, la classe politique ? L’anesthésie générale des esprits, et même de ceux des chrétiens, face à toutes les nouvelles idéologies qui promeuvent une écologie soit disant au service de l’homme mais qui prend bien soin d’exclure totalement Dieu ?
En réalité, c’est d’un jubilé dont je vais vous parler, et donc de joie et d’action de grâce. Voilà que les années passent, et que bientôt nous allons fêter, le 7 décembre prochain, les 50 ans des nuits de prière ou « pélés nocturnes », comme nous aimons aussi les appeler depuis 10 ans. Cette constance dans la durée et l’effort de tenir dans la prière nocturne montre que cette œuvre, aussi modeste soit-elle, est bénie de Dieu. Osons le dire : c’est un miracle de sa part le fait que ces « pélés nocturnes » se succèdent au rythme de 3 par an à Paris ! Le renouvellement des pèlerins se fait de bouche à oreille, sans bruit, sans tapage… nocturne, sans pub, on ne sait comment en fait, ou plutôt si… par l’opération du Saint-Esprit, à n’en pas douter !
Dieu sait tous les efforts qui ont été faits tant par les organisateurs et bénévoles que par les pèlerins nocturnes depuis 1969 pour mettre en place et venir à ces nuits. Que l’abbé André Richard, initiateur de cet exercice spirituel (véritable pèlerinage nocturne en référence à tout ce qu’on peut vivre dans un pèlerinage habituel), soit remercié pour cette intuition tout à la fois géniale et si originale. Dieu sait la somme de souffrances, de pleurs, d’angoisses, d’échecs, de découragements, de doutes et de péchés qui ont été présentés à Dieu durant les 9h30 de prière nocturne de chacune de ces nuits, comme il en connait aussi tous les remerciements, les grâces reçues, les joies, les demandes et les réussites. Bref, lui qui connaît si bien l’homme, peut juger du bien que font ces nuits. Lorsque nous aurons quitté cette terre, nous connaîtrons en vérité les fruits de cette prière nocturne.
Encore un mot sur la philosophie de ces nuits. Nous nous attachons depuis de nombreuses années à :
Je vous donne rendez-vous le 7 décembre avec vos amis, voire de nouveaux amis, qui ne connaissent pas ces nuits, ou encore avec votre famille pour célébrer l’Immaculée Conception et remercier Dieu pour les 50 ans de prière nocturne.
Vincent Terrenoir