Voici en cette période de confinement, classés par rubrique, quelques films « fétiches » que l’on regarde avec plaisir ! Ils ont été « éprouvés » en famille…
Quelques-uns indiqués avec un * sont visibles à partir de 15 ans ou en fermant les yeux sur certaines scènes violentes.
1- Les « perles »
- Le Seigneur des anneaux : magnifique trilogie réalisée par Peter Jackson et adaptée du roman de JR. R. Tolkien.
- Le monde de Narnia : une saga de trois opus, inspiré des romans de C.S Lewis. On attend avec impatience la sortie du quatrième !
- Braveheart (*) : du grand Mel Gibson, réalisateur et acteur principal du film, sur la vie de William Wallace, héros et symbole de l’indépendance écossaise (fin du 13e siècle).
- Gladiator (*) : Ridley Scott revisite avec brio le genre du péplum, Russel Crowe est grandiose. Superbe musique de Hans Zimmer (Le Roi Lion, Pirates des Caraïbes, Interstellar).
- First Man : du réalisateur franco-américain Damien Chazelle (La La Land), le film adapte toute en finesse la biographie de Neil Armstrong, le premier homme sur la Lune.
- Interstellar : alors que la Terre est plongée dans une grave crise alimentaire, une équipe d’astronautes explore un nouveau système stellaire dans l’espoir d’y trouver une planète habitable.
- Le discours d’un roi : un drame historique autour du discours d’entrée en guerre du Royaume-Uni que le roi George VI doit prononcer en surmontant son handicap.
- Little boy : ce conte plein de charme se déroulant pendant la Seconde guerre mondiale montre tout le pouvoir de la foi.
- 1917 : adapté en partie d’une histoire vraie, ce film récent (2019) montre deux jeunes soldats britanniques portant un message destiné à annuler une attaque vouée à l’échec.
- De Gaulle : tout juste sorti avant le confinement, ce biopic se concentre sur le couple De Gaulle (interprété par L. Wilson et I. Carré) dans les épreuves privées et publiques autour du 18 juin 1940. On y découvre la foi, l’humanité et la sensibilité du général, avec un fond historique rigoureux.
- Tu ne tueras point (*) : un chef d’œuvre de Mel Gibson, autour de l’histoire vraie d’un objecteur de conscience (Desmond Doss) qui sauvé 75 vies. Déchaînement de violence qui nous montre ce qu’est la guerre…
Sans oublier aussi : Sauver ou périr (*), Rémi sans famille, Le plus beau pays du monde, L’incroyable histoire du facteur Cheval, Madame de Jonquières et Beauté cachée… signalés dans la chronique @ ciné du 5 mai 2019
2- Les « classiques »
- L’Homme qui en savait trop (1956) : …où l’on entend Doris Day (actrice et chanteuse) interpréter le fameux « Que sera, sera ».
- Sous le plus grand chapiteau du monde (1952) : un chef d’œuvre signé Cecil B. DeMille.
- La vie est belle (1946) : avec James Stewart (grand acteur… et général pendant la guerre !), un magnifique conte de Noël de Franck Capra, à revoir en famille.
- San Francisco (1936) : avec Clark Gable, l’histoire d’une jeune chanteuse cherchant du travail dans un casino… sur fond de tremblement de terre (le séisme de 1906). Une belle leçon d’humanité.
- Casablanca (1942) : ce monument de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman , oscar du meilleur film en 1944, impressionne par le charisme de ses deux héros, l’intelligence du scenario… et le caractère prophétique alors que la guerre bat son plein.
- Les Enchaînés (1946) : marquant « la quintessence de Hitchcock » selon François Truffaut, ce film d’espionnage réunit Cary Grant et Ingrid Bergman. Le réalisateur anticipe la fuite des Nazis en Amérique du Sud et fait une allusion au projet Manhattan.
- La main au collet (1955) : un cambrioleur engagé dans la Résistance a pris sa retraite sur la Côte d’Azur… quand survient une vague de vols le désignant comme suspect. Merci Hitchcock !
- Le train sifflera trois fois (1952) : ce magnifique film est qualifié par certains d’ « anti-western » tant il paraît anticonformiste pour l’époque. Avec Gary Cooper et Grace Kelly.
- L’auberge du sixième bonheur (1958) : dans les années 30, une jeune gouvernante britannique (Ingrid Bergman) économise petit à petit pour se rendre en Chine comme missionnaire. Haletant, malgré la durée du film (158 minutes).
- La péniche du bonheur (1958) : comédie familiale injustement oubliée, servie par un magnifique duo Cary Grant-Sophia Loren.
- L’Homme de Rio (1964) : cette comédie aventureuse avec Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléac (sœur défunte de Catherine Deneuve) a inspiré plusieurs réalisateurs de renom (notamment Spielberg). Elle donne aussi à voir la France des années 60 (et le Brésil avec Brasilia, cette capitale sortie de nulle part). Plein de raisons pour lesquelles il faut voir le film au moins 10 fois…
- Sully (2016) : signé Clint Eastwood, ce film revient sur l’amerrissage forcé du vol 1549 sur le fleuve Hudson réalisé par le commandant de bord Sully (Tom Hanks) en janvier 2009. Devenu un classique du genre.
Sans oublier aussi : Ben Hur, Les dix Commandements, Les chariots de feu, Michel Strogoff, Autant en emporte le vent, Docteur Jivago, Fenêtre sur cour, Rain Man, Les Choristes, Forrest Gump, Un homme d’exception, Sueurs froides, La ligne verte, Douze hommes en colère, Indiana Jones (surtout le 3e), Les sept mercenaires, Le crime de l’Orient express, Mort sur le Nil, Meurtre au soleil, La mort aux trousses, Jeux interdits (un peu larmoyant quand même…), West Side Story, Les dieux sont tombés sur la tête…
3- Les « christian movies » (films chrétiens)
- La tunique (1953) : Marcellus, jeune tribun romain, est envoyé en Judée. Il dirige la crucifixion de Jésus et recueille sa tunique…
- Le Chemin du pardon (*) : adapté du roman, ce film américain (2017) traite de la question du pardon et du mystère de la souffrance. Mack, le personnage principal, qui sombre dans la dépression reçoit une lettre l’invitant à une rencontre dans une cabane. Film qui peut être déroutant par certains aspects (représentation de la Sainte Trinité) tout en étant très profond.
- Le Pourpre et le Noir (1983) : pendant la Seconde guerre mondiale, Monseigneur Flaherty (magnifique Gregory Peck) cache au Vatican des prisonniers de guerre évadés et des résistants. Les Nazis tentent de l’assassiner. Adapté d’une histoire vraie.
- Damien de Molokaï (1999) : Hawaï, 1873. Ce film retrace la partie la plus édifiante de la vie de ce saint religieux de Picpus parti à 33 ans pour soulager des lépreux abandonnés et mort 16 ans plus tard de la maladie. « Seigneur, tu es mort à 33 ans, ma vie commence à 33 ans ». À ne pas regarder avec un plateau repas sur les genoux…
- L’île (2006) : ce film russe de Pavel Louguine raconte l’histoire d’un moine orthodoxe rongé par une profonde culpabilité, vivant à l’écart de ses confrères… mais sa foi empreinte de douceur et de miséricorde attire à lui des personnes accablées et il accomplit des miracles. Un chef d’œuvre.
- Bakhita (2009) : film sur cette esclave devenue sainte, qui a beaucoup touché le pape Benoît XVI (il a vu le film et parle de cette sainte comme modèle d’Espérance dans cette magnifique encyclique, Spes Salvi).
Sans oublier aussi : Mission, Dieu n’est pas mort, la Passion du Christ (Mel Gibson), Quo Vadis, des hommes et des dieux… ainsi que le voyage du pèlerin et le Grand Miracle, signalés
dans la chronique @ ciné du 5 mai 2019, les Christeros (*), Philippe Néri.
4- Les comédies « détendantes »
- La Folie des Grandeurs : « Qu’est-ce que je vais devenir, je suis ministre, je ne sais rien faire. » (Louis de Funès)
- La Grande Vadrouille : « Ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas. » (Louis de Funès à Bourville)
- Rabbi Jacob : « Moi, à mon usine, je lui mens toute la journée, au peuple ! Mais il aime qu’on lui mente, le peuple ! » (Louis de Funès)
- L’Aile ou la Cuisse : « Vous vous appelez comment ? Marguerite. Et vous ? Je m’appelle monsieur le directeur ! » (Louis de Funès)
- L’Ascension : ce film français de 2017 évoque l’histoire d’un jeune de La Courneuve qui, sans expérience de l’alpinisme, décide de gravir l’Everest pour conquérir le cœur de sa douce et tendre. Un film positif, plein d’humour sur le dépassement de soi, servi par des décors somptueux, s’inspirant librement d’une histoire vraie.
Sans oublier aussi : la série des Johny English et, avec le même acteur, des Mister Bean.
Pol Denis