Chers amis,
Savez-vous que le mot « nations » est utilisé 571 fois dans la Bible : 467 fois dans l’Ancien Testament dont 39 fois dans les Psaumes, et 104 fois dans le Nouveau Testament ? (Version AELF : « nations »)
De fait, le Catéchisme de l’Église catholique souligne avec force l’importance des nations. Elles ont toute leur place dans la Révélation et le Salut du genre humain : « Une fois l’unité du genre humain morcelée par le péché, Dieu cherche tout d’abord à sauver l’humanité en passant par chacune de ses parties. L’alliance avec Noé d’après le déluge (cf. Gn 9, 9) exprime le principe de l’Économie divine envers les « nations », c’est-à-dire envers les hommes regroupés « d’après leurs pays, chacun selon sa langue, et selon leurs clans » (Gn 10, 5 ; cf. 10, 20-31).
Cet ordre à la fois cosmique, social et religieux de la pluralité des nations (cf. Ac, 17, 26-27) est destiné à limiter l’orgueil d’une humanité déchue qui, unanime dans sa perversité (cf. Sg 10, 5), voudrait faire par elle-même son unité à la manière de Babel (cf. Gn 11, 4-6). Mais à cause du péché, (cf. Rm 1, 18-25) le polythéisme ainsi que l’idolâtrie de la nation et de son chef menacent sans cesse d’une perversion païenne cette économie provisoire. » (CEC nos 56-57) Et le Catéchisme de poursuivre que « L’alliance avec Noé est en vigueur tant que dure le temps des nations (cf. Lc 21-24), jusqu’à la proclamation universelle de l’Évangile. » (CEC no 58)
Permettez cette digression : le 4 octobre 1965, pour la première fois dans l’Histoire, un pape, saint Paul VI, a fait effectivement cette proclamation universelle (et en français…) de l’Évangile du Royaume devant toutes les nations (cf. Mt 24, 14) réunies à New-York, au sein de l’Organisation des Nations Unies, « auditoire unique au monde » selon les propres mots du Saint-Père (Discours de st Paul VI à l’ONU) – (Vidéo de son discours à l’ONU). Quant à considérer que cet événement marquerait la fin du temps des nations et que nous serions entrés au cœur de cette période, puisque le Christ a dit : « Alors viendra la fin », chacun est évidemment libre de le penser ou non…
Parmi les 571 évocations du mot « nations », trois retiendront particulièrement notre attention :
Ces trois passages montrent à la fois que les nations existeront bien jusqu’à la fin des temps, au Jugement final, et que tout ce que nous avons vécu – tant à un niveau personnel qu’au sein de nos communautés nationales – nous le retrouverons plus tard d’une façon que nous ne connaissons pas, mais purifié de toute souillure, illuminé et transfiguré par le Christ (cf. CEC nos 1048-1050).
Alors comment considérer cette idée politique qui promeut un nouvel ordre mondial en vue de supplanter les nations et leur légitime volonté à décider de leur destin ? Si un certain arbitrage à un échelon international a pour but d’inciter les nations à faire preuve entre elles de plus de respect (justice, paix et collaborations multiples) en se fondant, comme disait Paul VI à l’ONU, « […] sur des principes spirituels, [qui] ne peuvent reposer – c’est Notre conviction, vous le savez – que sur la foi en Dieu. […] Pour nous, en tout cas, et pour tous ceux qui accueillent l’ineffable révélation que le Christ nous a faite de lui, c’est le Dieu vivant, le Père de tous les hommes. », cela est bénéfique.
En revanche, si cela doit aboutir à une sorte de « fusion-acquisition » au profit d’un organisme mondial réduisant à outrance la liberté des nations et de leurs habitants, avec tout ce qui fait la richesse de leurs différences – qui plus est dans un syncrétisme philosophico-religieux -, alors il y a fort à parier que l’Ennemi du genre humain nous trompe encore une fois par l’utopie d’une nouvelle « Babel » avec ses fables et ses terribles dérives (cf. st Paul 2 Tm 4, 3-4) : l’unité d’un monde sans Dieu par la promesse d’une paix et d’un bonheur éternels – et, qui plus est, terrestres ! Cela s’apparenterait à une nouvelle forme de « perversion païenne » et totalitaire mais plus bien plus subtile et insidieuse que celle des messianismes sanguinaires du 20e siècle (marxisme et nazisme) car elle ne prétend surtout pas s’imposer par la guerre mais par la séduction…
Tout ceci s’écroulera car « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » (Ps 126, 1) et risque de se faire dans la douleur. Gardons l’espérance et la confiance, et prions Dieu car rien ne lui est impossible !
Vincent Terrenoir
Généticienne de renommée internationale et ancienne directrice de recherche à l’Inserm, le docteur Alexandra Henrion-Caude est connue pour être à l’origine de la découverte de l’implication d’ARN non-codant dans certaines maladies génétiques. Elle appelle l’Église à regarder le transhumanisme non comme une réalité philosophique éloignée mais bien comme une évolution discrète en cours tant au niveau des lois dites de bioéthique que de la récente loi de gestion sanitaire, qui constituent les deux faces d’une même logique. Elle a bien voulu nous accorder un entretien sur la politique de gestion de la COVID-19 qu’elle insère dans le fil de relecture de six passages de la Bible.
« Aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie » (Lc 4, 24)
Si depuis de nombreuses années, nous avons pu jouir d’une grande liberté dans nos travaux de recherche et dans nos publications, nous sommes des dizaines de milliers de scientifiques et de médecins à subir une censure d’une ampleur inédite, sans que le grand public n’en ait du tout conscience. À titre d’exemple, une pétition qui, à ma connaissance, a su réunir le plus grand nombre de scientifiques/médecins de l’histoire de la médecine moderne, La Déclaration de « Great Barrington » du 4 octobre 2020, signée par plusieurs dizaines de milliers de scientifiques – issus des prestigieuses universités : Oxford, Stanford et Harvard, dont je suis une ancienne étudiante – est passée totalement inaperçue. Nous y dénoncions très tôt les mesures de gestion de la COVID prises par les pouvoirs publics comme étant de nature politique et non scientifique en recommandant une approche alternative à la gestion de la crise de la COVID-19. Depuis, chacun est affublé de divers qualificatifs les discréditant en dépit d’une carrière souvent bien longue : Michael Levitt, Satoshi Ōmura et Luc Montagnier, pour ne citer que trois prix Nobel respectivement israélien, japonais et français.
La guérison du sourd-muet par Jésus (Mc 7, 31-37)
Soigner une maladie que l’on ne connaissait pas jusque-là est compliqué, nul ne le conteste, et ce n’est pas nouveau. Or, pour la première fois, des mesures ont été prises – gestes barrières, emploi de masque, vaccination de populations entières – qui non seulement introduisent un nouveau rituel mais bouleversent également notre rapport au corps. Les mesures actuelles persistent à ne se fonder sur aucune base scientifique habituelle tout en contribuant à former les contours d’une « télé-charité ». Dans l’Évangile, des lépreux à la femme hémorroïsse, en passant par l’épisode de guérison du sourd-muet, dont Jésus va jusqu’à toucher la langue avec sa propre salive, n’avons-nous pas l’exemple touchant de soins répétés inscrits dans une incarnation très physique ?
Oser soigner le jour du Sabbat (Mc 3, 1-6)
Israël est très observant du respect du jour du Sabbat. Encore aujourd’hui, tout est arrêté ce jour-là. J’ai donc été très surprise que la campagne de vaccination s’y soit poursuivie y compris les jours de Sabbat. Tout comme en France, je reste étonnée et choquée de l’avoir vu lancée via la tournage de l’absence du consentement éclairé d’une femme âgée, un dimanche, le 27 décembre 2020 – soit le jour de la Sainte Famille…
« On sera divisé, père contre fils et fils contre père, (etc.) » (Lc 12, 53)
Le mensonge a envahi toute notre vie avec cette crise. On entend tout et son contraire. Ce virus est dangereux, et nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il faille isoler les malades, les traiter, appliquer des gestes d’hygiène élémentaire comme se laver les mains avant de préparer les repas ou quand on sort des toilettes, comme cela s’est toujours fait. Mais la division porte sur le fait que la solution à la crise ne serait que « vaccinale » avec des injections qui restent pourtant en cours d’expérimentation. La fin des essais cliniques de Pfizer et de Moderna est prévue fin 2022-début 2023.
Ne bénéficiant d’aucun consensus scientifique, cette division s’est ainsi immiscée dans nos familles, dans l’Église, dans nos milieux professionnels. Là encore, je ne peux que m’étonner que ni la survenue de myocardites chez les jeunes – et notamment les enfants entre 12 et 15 ans -, ni celle des troubles menstruels chez les jeunes filles actuellement étudiés du fait de leur ampleur par le NIH américain, ni celle de polyarthrite rhumatoïde, d’hypertension artérielle voire de zonas, de réactivations de cancers, ni des rares cas mais répétés de syndrome de Guillain Barré, qui auraient habituellement conduit à suspendre les essais cliniques, n’interrompe la poursuite de la campagne de vaccination. En lieu et place du « tant pis, on continue », je pose donc la question : quel serait le chiffre suffisant d’accidents pour susciter une réaction ? La tolérance est totale et semble être sans limite… même celle de la femme enceinte, qui n’a pourtant bénéficié d’aucune étude clinique préalable par les laboratoires. En effet, il convient de souligner que des populations entières ont été exclues des essais cliniques : femmes enceintes, personnes immunodéprimées, personnes très âgées… Le principe de précaution qui s’est donc appliqué à ce stade d’essais cliniques a cessé d’être appliqué à la campagne de vaccination. L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) a d’ailleurs rapporté des effets indésirables tout à fait inédits conduisant parfois au décès à la suite de l’injection de la femme enceinte ou des fœtus dès trois heures après l’injection et souvent une journée après. Normalement, en pareille circonstance, on arrête tout de suite la campagne de vaccination, s’agissant d’une thérapie dont on ignore les effets à long terme.
Les règlementations ont été extrêmement allégées, ce qui a permis de raccourcir de 24 mois à 6 mois le temps de remontée des effets indésirables graves. Ainsi, nous, scientifiques et médecins de neuf pays, avons interpellé l’Agence européenne du médicament pour recommander la conduite d’une étude de cancérogénicité comme cela se fait en général. Elle nous a répondu que cela retarderait trop la mise sur le marché des vaccins, et qu’ils comptaient sur l’injection de seulement deux doses pour limiter l’éventuelle toxicité du ALC0159 (une des nanoparticules lipidiques). On injecte aujourd’hui la troisième dose et on parle déjà de la quatrième.
La division dans nos familles entre ceux qui s’alarment de l’absence de consentement éclairé et s’offusquent de l’obligation vaccinale ou du chantage fait sur certaines catégories professionnelles, ne devrait surprendre personne.
« Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, bestioles, bêtes sauvages selon leur espèce « et il en fut ainsi. » (Gn 1,24)
Il existe actuellement deux catégories de vaccins proposés en France contre la COVID 19 :
Les injections d’ARN messager sont contre-nature par leur codage génétique synthétique inédit (AYGC en lieu du AUGC, parfois AYUGC utilisés par le vivant) et par leur introduction étrangère introduite – comme si c’était « du soi » – dans notre espèce, dans nos cellules. Contrairement à tous les vaccins, elles reposent donc sur un principe mensonger. L’organisme lui-même est trompé, n’étant pas capable de reconnaître un « vaccin » c’est-à-dire un corps étranger reconnu comme tel par nos cellules, où chacun reste selon son espèce. Au contraire, il conduit nos cellules à devenir chimériques au point de produire des protéines « Spike » (protéine du virus SARS-CoV2). À ce jour, personne n’a documenté l’impact que cela peut avoir sur notre santé à court, moyen et long terme puisque la durée de dégradation de ces ARN messagers synthétiques injectés reste non documentée, et la toxicité pour le foie des nanoparticules lipidiques peu partagée.
Dans le passage sur l’expulsion des marchands du Temple, nous voyons la colère de Notre-Seigneur (Jn 2, 14-16) du fait de l’introduction d’animaux (bœufs et brebis) dans le Temple, puis de la commercialisation qui y est faite. Comparativement, l’augmentation conférée par la production d’une protéine qui n’est pas de notre espèce par notre propre corps répond parfaitement à la philosophie transhumaniste.
« Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez. » (Dt 30, 19)
Les cellules rencontrées par les injections d’ARN messager ne sont pas seulement des cellules musculaires. On retrouve par exemple l’ARN « vaccinal » dans les cellules du cerveau, des ovaires et des testicules. Les cas de remaniements testiculaires post-COVID19, sans présence de virus, et donc probablement induits par « Spike » sont récurrents. Les troubles menstruels nous alertent tandis que les cas de remaniements testiculaires ou de raréfaction des spermatozoïdes post-COVID 19 sans présence de virus – et donc probablement induits par « Spike » – devraient nous inquiéter. N’en ayant pas le recul suffisant, nous n’avons, en fait, aucune étude documentant l’absence d’effets sur la fertilité des jeunes gens injectés. Là encore, il ne faudrait pas que ces injections, si elles compromettaient la fertilité de certains, contribuent à l’essor d’un des axes du transhumanisme qui concerne l’externalisation de la reproduction.
Au fond, il me semble que la question principale, qui peut nous servir de boussole, demeure : « Que ferait le Christ s’il était humainement parmi nous ? ». Se serait-il camouflé le visage avec un masque dans le Temple ? Se serait-il tenu à distance des personnes malades ou saines ? Éloignerait-il les foules qui affluent tout près de lui ? Aurait-il fait en sorte que la femme qui perdait son sang ne puisse toucher son manteau ? N’aurait-il plus embrassé sa mère, de peur de la contaminer ? Aurait-il laissé des malades mourir seuls sans se révolter ? Ne se serait-il plus laissé baiser les pieds par la femme adultère ? N’aurait-il plus guéri ni le muet ni l’aveugle avec sa salive ? Se serait-il fait injecter avec des lignées dérivées de fœtus avortés ? Aurait-il accepté la logique transhumaniste qui augmente l’homme au niveau génétique en le mélangeant à une espèce virale ? Oui, la véritable question ne serait-elle pas : « Qu’aurait fait le Christ aujourd’hui ? »